Archives de catégorie : Forum

Ressources utilisées dans les ateliers du Forum 2021

ATELIERS groupe C3

  • Découvrir l’efficience de la schématisation en barres en résolution de problèmes (fractions, proportionnalité, pourcentages). Développer les compétences communiquer et modéliser des élèves, Anne Lindecker (CP) :
  • Mettre en œuvre des séances pour comprendre les procédés de construction lexicale. Acquérir des stratégies favorisant l’autonomie des élèves, Florence Del Tatto (CP) :

ATELIERS groupe C2

ATELIERS groupe C1 et C2

 

  • Construire la liaison C1/C2 en résolution de problèmes, Mme Lévêque (PE)/ Mme Dutournié (PE) :

 

ATELIERS groupe C1

 

ACCES EDITION

A l’occasion du forum, toutes les commandes passées bénéfient de 10% de remise. Il suffira pour les enseignants d’adresser directement leur commande à Monsieur STREICHER (dstreicher@acces-editions.com) en indiquant : FORUM THANN pour bénéficier de cette offre. 

Conçu en réponse aux questions des élèves à propos des mots, Mécamots vise à leur donner le goût du vocabulaire et de l’orthographe. Ils observent la structure des mots et découvrent les surprises que ceux-ci réservent. Les élèves poursuivent ainsi leur questionnement à propos des mots et de leur histoire. 

Présentant la langue française sous l’angle de sa dynamique lexicale, notre approche permet aux élèves d’acquérir de façon ludique la structure, le sens et l’orthographe des mots. Ils manipulent des étiquettes, observent les pièces constitutives des mots et inventent des jeux.

Avec l’aide de trois personnages stratégiques, ils apprennent à raisonner pour analyser le sens des mots en mobilisant leurs savoirs, en utilisant le contexte et en prenant appui sur la morphologie.

Habitués progressivement à observer les régularités des graphies au sein des familles morphologiques, ils améliorent leur orthographe. Ils découvrent également sous un nouvel angle le travail d’écriture et imitent les inventions lexicales de quelques écrivains.

  • Autour des livres TPS/PS :

RETZ

Extrait de Kevin Gueguen sur  : « c’est quoi la catégorisation des problèmes de Vergnaud ».

Dans la démarche pédagogique des ouvrages de la collection Stratèges, un des points forts est le passage par une schématisation (catégorisation des problèmes de Vergnaud) simple mais structurante pour l’élève. Mais de quoi parle-t-on ?

Retour accueil déambulation

Radioscopie

Enrichir son lexique en identifiant les principales composantes du squelette humain au cycle 3

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

  • Enrichir le lexique
  • Identifier les principales composantes du squelette humain.
  • Assembler des radiographies

MISE EN ŒUVRE

Le meneur ne peut développer cet atelier que s’il a demandé aux enfants, en amont, d’apporter des radiographies de chez eux (ou s’il a lui-même fait une collecte suffisante pour nourrir la séance) ; les enfants sont toujours très motivés et impliqués quand les clichés viennent de leurs proches.

Introduction
Le meneur peut introduire l’atelier en demandant d’abord aux enfants de se lever, de faire quelques flexions, de lever les bras…
– Puis il demande : « Qu’est-ce qui nous permet de faire tous ces mouvements ? » Il recueille les différentes réponses : les enfants citent le plus souvent les os, les muscles mais ne savent pas forcément comment ils sont reliés entre eux.
– Le meneur annonce le projet de l’atelier : reconstituer l’image d’un squelette à partir des radiographies apportées par les enfants.

Reconstitution de l’image d’un squelette complet
Le meneur propose de mener ce travail collectivement, les enfants se regroupent donc autour de lui.
On choisit le support des radiographies :
– cela peut être une vitre sur laquelle elles seront scotchées,
– ou un espace au sol sur lequel on les posera.
Le meneur collecte, tour à tour, une image d’un crâne, de cervicales, d’une cage thoracique…. les enfants proposent les clichés correspondants s’ils en ont.

Observation de l’image du squelette obtenue et commentaires du meneur :

 

 

Oscar

Enrichir son lexique en reconstituant le squelette humain au cycle  3

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

  • Enrichir le lexique
  • Reconstituer un squelette humain à partir d’éléments épars.
  • Fabriquer une maquette.

MISE EN ŒUVRE

Il est fortement recommandé d’avoir fait l’atelier Radioscopie avant de proposer celui-ci.

Présentation du projet
Le meneur propose aux enfants de construire une maquette articulée de squelette : il montre la planche sur laquelle figure les différents os (ou groupements d’os) ; il indique que ce qui a été vu dans l’atelier Radioscopie aidera à identifier, à placer et à relier entre elles les pièces de la planche.

Matériel
Le meneur répartit les enfants en petits groupes et distribue à chaque groupe son matériel.

Consignes
– Découpages : le meneur invite les enfants à partager au sein de chaque groupe le travail de découpage des différentes pièces de la maquette : il insiste sur la qualité attendue pour ce découpage.
– Recherche et validation : il précise que le groupe doit l’appeler pour validation de la maquette avant de commencer l’assemblage des pièces.
– Assemblage : il montre comment percer les points d’articulation avec la pointe des ciseaux et comment relier deux pièces avec une attache parisienne.

Conclusion
Le meneur fait commenter le résultat obtenu : la maquette est articulée mais….
– c’est une maquette très simplifiée puisque seules quelques articulations sont mobiles ;
– les articulations de la maquette ne correspondent pas à celles du corps humain : on observe celle du genou par exemple pour le constater !

CONSEILS

  • Pour identifier les différentes pièces du squelette, les enfants devront réinvestir ce qui a été vu dans l’atelier Radioscopie ; le meneur peut ” remettre en scène” les radiographies en les affichant sur une vitre (ou en les posant au sol), telles qu’elles avaient été sélectionnées et positionnées.
  • Pour éviter des accidents lors du perçage des points d’articulation, le meneur peut demander aux enfants de poser les pièces à plat sur une chute de carton et de travailler en piquant la lame des ciseaux à la verticale.

L’œil de lynx

Apprendre à observer l’environnement pour enrichir son lexique au cycle 1
  • 3 à 4 ans
  • Durée 30 min
  • En extérieur
  • Effectif : Trois ou quatre groupes d’environ 4 enfants
  • Matériel : 2 sacs en tissu contenant :
    • Dans un sac : des couleurs (découper des morceaux de papier de couleurs).
    • Dans l’autre sac : des formes (préparer pour cela des formes simplifiées que l’on retrouve dans la nature, par exemple des arbres, des fleurs, des cours d’eau, des montagnes…).

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

  • Apprendre à observer son environnement.
  • Enrichir le lexique

RÈGLE

Pour les enfants : ne pas arracher les éléments naturels ; appeler le meneur et montrer avec le doigt.

MISE EN ŒUVRE

Préparation et installation

Bien délimiter le périmètre du site.

Première phase (10 min)

Une fois arrivé sur le site, demander aux enfants d’observer le lieu pendant 3 à 5 minutes. Ils peuvent se déplacer sur le site mais en restant toujours à proximité de l’endroit où le groupe s’est installé pour ne pas perdre de temps à chaque aller-retour. L’idée est en effet d’apprendre à observer un paysage dans son ensemble, et non de partir à la découverte de tous les éléments qui le composent dans le détail.

Deuxième phase (10 min)

Chacun des enfants prend une couleur au hasard dans le sac « couleurs » et cherche cette couleur parmi tous les éléments naturels qui se situent autour.

Une fois trouvé, il appelle le meneur et lui montre l’élément en question.

L’enfant peut alors poursuivre son observation avec la même carte ou en échangeant de carte.

Troisième phase (10 min)

Procéder de la même façon avec le sac « formes ».

L’idée est de permettre à tous les enfants d’observer leur environnement de manière organisée, en s’intéressant à certains aspects particuliers. Ils sont guidés pour cela par le meneur qui peut les aider, attirer leur regard, les faire se rendre compte de la présence de couleurs ou de formes insoupçonnées.

CONSEILS

Le choix du site est important. Il doit être choisi en fonction de deux critères :

  • son intérêt vis-à-vis du paysage : une légère pente est idéale pour faciliter la vision d’un même paysage pour tout le groupe ;
  • un environnement qui dispose d’une diversité d’espèces végétales.

La connaissance du terrain par les enfants ne constitue pas un handicap, au contraire.

VARIANTE(S)

Pour la fin de la phase consistant pour l’enfant à montrer un élément, on peut envisager de les faire photographier leurs découvertes pour en garder la mémoire, faire l’inventaire des observations, éviter les doublons.

Les photos pourront servir à communiquer par voie d’affichage, par exemple, ou toute autre activité en prolongement de celle-ci.

Bye-bye les microbes !

Enrichir le lexique autour de l’hygiène corporelle au cycle 1

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

  • Enrichir son lexique
  • Sensibiliser les enfants à l’hygiène corporelle.
  • Comprendre ce qu’est un microbe.
  • S’initier au lavage régulier des mains.

MISE EN ŒUVRE

Première phase (20 min)

Le but de cette étape est d’amener les enfants à s’exprimer et se poser des questions.

En guise d’introduction, le meneur invite chacun à s’exprimer sur les microbes à partir des questions suivantes :

  • Pour vous, qu’est-ce qu’un microbe ?
  • Est-ce que l’on peut les voir ? Où sont-ils ?
  • Quel rôle jouent-ils ? Comment les éviter ?

Le meneur accepte toutes les propositions et suscite la discussion au sein du groupe. À l’issue, le meneur synthétise les échanges et conclut sur la nécessité du lavage de mains (voir la rubrique « Conseils »).

Deuxième phase (20 min)

Avant la mise en œuvre de l’atelier, le meneur devra imprimer et plastifier vingt petites images de microbes (annexe A), cacher les images à différents endroits de la salle et installer une boîte au centre de la salle.

Au signal du meneur, les enfants doivent trouver tous les microbes et les rapporter dans le bocal. Chaque fois qu’ils en déposent un dans le récipient, le meneur ferme le couvercle rapidement pour s’assurer qu’aucun microbe ne se sauve. Pour que tous les enfants puissent en placer un à l’intérieur, ils doivent venir avec un seul microbe à la fois.

Troisième phase (20 min)

Avant la mise en œuvre de l’atelier, le meneur devra imprimer et plastifier le document « 6 étapes pour se laver les mains » (annexe B) et l’afficher près de l’endroit où les enfants se lavent les mains.

Il imprimera aussi le tableau de motivation pour chaque enfant (annexe C).

En guise d’introduction, le meneur explique pourquoi le lavage des mains est important pour la santé de chacun et n’est qu’une partie de l’hygiène corporelle. Il explique également les 6 étapes pour se laver les mains (avec pour support le document « 6 étapes pour se laver les mains »), tout en questionnant les enfants : « Avec quoi se lave-t-on les mains ? »

Pour répondre à la question  « quand doit-on se laver les mains ? » le meneur et les enfants vont construire une autre affiche illustrée, à disposer à côté de la précédente, en partant des recommandations contenues dans le document de l’INPES (Lien).

Propositions de moments à indiquer sur l’affiche :

  • Mes mains sont sales.
  • Je reviens de l’école.
  • J’ai joué avec des animaux.
  • Je suis allé aux toilettes.
  • Je veux manger.
  • J’ai touché des pièces ou des billets.
  • Je me suis rendu chez un ami malade.

CONSEILS

Adapter le vocabulaire en fonction de l’âge.

Comment faire le lien entre les microbes, le lavage des mains et la santé ? Les microbes nous entourent. Il leur est très facile de se propager d’une personne à une autre. Chaque jour, nous sommes en contact avec un grand nombre de ces microbes, lorsque nous touchons les mains d’autres personnes ou des objets infectés (comme des poignées de porte). Certains microbes contribuent à nous maintenir en bonne santé, d’autres ne sont pas utiles et peuvent nous rendre malades.Si nous touchons une personne, un animal, un objet, nous transmettons nos microbes et nous en récupérons d’autres. Les microbes présents sur nos mains passent dans notre corps (notamment par la bouche, le nez et les yeux). Pour se débarrasser facilement d’eux, il faut se laver les mains.

Petit glossaire :

  • Virus : agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme et ses constituants pour se répliquer.
  • Microbe : organisme microscopique ou ultramicroscopique unicellulaire, et plus spécialement l’un des organismes qui causent les fermentations et les maladies.
  • Bactérie : organisme vivant microscopique présent dans tous les milieux, ne vivant pas individuellement en suspension, mais en communautés complexes.

VARIANTE(S)

Si l’on dispose de davantage de temps, on peut imaginer que le début de la deuxième étape fasse l’objet d’une activité avec les enfants : mettre les étapes du lavage de main dans le bon ordre (à faire précéder d’un jeu de rôle, puis d’une expérimentation), reconstituer l’affiche autant de fois que nécessaire et l’afficher en plusieurs exemplaires dans les endroits stratégiques (action à destination des autres, engagement citoyen).

PROLONGEMENT(S)

Le meneur peut inviter les enfants, par petits groupes, à se laver les mains. Il donne à chaque enfant le Tableau de motivation (Annexe C) dont il explique l’utilisation. Il utilisera ce tableau à chaque fois que les enfants se laveront les mains (utiliser pour cela un tampon encreur avec des mains comme dessin). Le tableau de motivation peut être affiché ou stocké dans une armoire et sorti lors de l’atelier. Il peut aussi être utilisé en autonomie car, avec le tampon encreur, l’enfant voit combien de fois il se lave les mains ou s’il y a des jours où il n’y a pas de lavage de main. Le meneur peut alors interroger pourquoi il n’y a pas eu de lavage certains jours.

L’eau dans tous ses états

Élargir son lexique en sciences
Exemple : Connaître les différents états de l’eau.
  • 8 ans et +
  • Débutant
  • Durée 45 minutes
  • Salle équipée de tables
  • Effectif 18 maxi
  • Matériel : Vignettes et affichettes – Ciseaux – Colle

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

Classer des données selon des critères.
Connaître les différents états de l’eau.
Élargir son lexique.

MISE EN ŒUVRE

En amont de l’atelier, le meneur aura imprimé autant de planches de vignettes et d’affichettes que de groupes (fichiers fournis au § Ressources associées).

Recherche de critères de tri

  • L’effectif est réparti en groupes de deux à trois enfants.
  • Le meneur donne à chaque groupe son matériel : une planche de vignettes, des ciseaux et de la colle.
  • Il demande aux enfants de découper les vignettes, de les consulter puis de les classer en quatre lots. À ce stade de l’atelier, le meneur ne donne aucune indication de contenus, il ne dévoile même pas la thématique de travail, il laisse les groupes découvrir par eux-mêmes le thème et chercher des critères de regroupement des vignettes ; seul le nombre de lots est donné comme guidage. Il précise que les lots ne sont pas forcément de même taille et que dans chaque lot il peut y avoir des mots et des images.
  • Le meneur circule entre les groupes pour mesurer l’avancée des recherches, il peut éventuellement accompagner les enfants qui ne respecteraient pas la consigne de classement en quatre lots.
  • Le meneur limite ce premier temps de recherche à10 minutes car il va proposer ensuite de le prolonger sous une autre forme, plus « guidée ».

Structuration des tris

  • Le meneur distribue à chaque groupe une affichette pour placer les vignettes (affichette au format A3). Il présente le document : on distingue quatre lots de tailles différentes, ils sont pour l’instant vides mais on voit qu’ils peuvent accueillir chacun des vignettes de mots et d’images, on remarque que les lots semblent avoir une vignette qui fait fonction de titre.
  • Il explique aux enfants que si leurs quatre lots ont été convenablement composés, les vignettes vont facilement trouver leur place sur cette planche ; si ce n’est pas le cas, les enfants vont devoir revenir sur leur tri. Le meneur précise bien que pendant cette phase de recherche on ne colle pas les vignettes, on ne fait que les poser pour pouvoir les déplacer si besoin.

Validation collective

  • Après 10 à 15 minutes de recherche, le meneur propose de faire une synthèse collective.
  • Il demande aux enfants de dégager la thématique de l’atelier : les différents états de l’eau.
  • Il collecte et croise ensuite les propositions pour alimenter les trois premiers lots du document :
    – Que met-on dans le lot 1 ? La glace, la neige… ou L’eau, la rosée…
    – Que met-on dans le lot 2 ? L’eau, la rosée… ou La glace, la neige…
    – Que met-on dans le lot 3 ? La vapeur d’eau…
    – On en déduit le titre de ces lots : Solide, liquide, gaz. Etc.
  • Le lot 4 est le plus complexe mais la complexité même des mots et leur suffixe commun en « tion » font que les enfants les regroupent intuitivement ; par le biais d’un questionnement, le meneur fait découvrir aux enfants qu’il s’agit des mots qui décrivent les changements d’état d’une même matière, l’eau ; pour cela, il s’appuie sur leurs expériences pratiques et quotidiennes : quand un glaçon fond, quand l’eau gèle, quand l’eau s’évapore de la casserole…

Documents à imprimer

Ça bouge quand je mange

Enrichir son lexique à travers la pratique du débat mouvant / EMC cycle 3


Exemple : Un débat mouvant sur le rôle des consommateurs

  • 8-10 ans
  • Durée 45 min
  • En salle
  • Effectif 10 à 30
  • Matériel : Affichettes à reproduire

L’atelier détaillé

OBJECTIF(S)

Prendre conscience du fait que la consommation est un levier de changement si elle devient responsable.

Prendre conscience des actions collectives et individuelles à sa portée pour contribuer au changement des règles.

MISE EN ŒUVRE

Première phase (25 min)

Le meneur organise un débat mouvant. Après avoir identifié deux zones géographiquement opposées dans la salle (zone « d’accord » et zone « pas d’accord »), il affirme une première phrase. Les participants iront physiquement se placer dans la zone qui correspond à leur opinion quant à la phrase énoncée.

Dans un premier temps en sous-groupes de 2 ou 3 personnes, les participants échangent et listent les arguments qui les ont amenés à se positionner dans leur zone. C’est la partie la plus intéressante du débat puisqu’elle permet réellement à chaque enfant de s’exprimer sur le sujet.

Dans un deuxième temps (au bout de 5 minutes d’échanges), les enfants vont exprimer leurs arguments listés dans les sous-groupes, argument par argument, zone après zone. On peut s’assurer que les enfants ne s’expriment pas deux fois pour diversifier les prises de paroles.

À l’issue de chaque argument exposé, les enfants peuvent changer de zone pour marquer leur intérêt pour l’argument présenté. Le but étant d’essayer de convaincre le plus grand nombre à rejoindre leur zone.

Quelques exemples de phrases à débattre, à adapter en fonction de l’âge et de l’intérêt des enfants pour ces questions :

  • La pauvreté, je n’y peux rien, c’est au président et ses ministres de faire quelque chose.
  • Je préfère consommer des produits de marques connues.
  • Les agriculteurs vivent correctement de leur travail.
  • La consommation n’a pas d’impact sur les conditions de vie des gens.

Deuxième phase (20 min)

En groupes (les enfants vont se positionner dans le groupe qui les intéresse), les enfants réfléchissent à des pistes d’actions concrètes en fonction de ce dont ils disposent : de leurs possibilités de temps, de moyens, de liberté d’action… et répondent à la question suivante : « Que puis-je faire pour faire connaître le chocolat équitable ? »

  • À l’école ?
  • À la maison ?
  • Dans mes activités extra-scolaires ?
  • Dans ma commune ?

Les groupes vont noter leurs propositions d’actions sur une grande feuille. Les réponses attendues sont très variées et dépendent uniquement de la discussion qui a lieu entre les enfants de chaque groupe.

Le meneur rappelle que chacun, à son niveau, peut agir sur la société et envisager, impulser des changements.

CONSEILS

Il est préférable de réaliser cet atelier à la suite des autres ateliers sur le thème du chocolat équitable.

Lors du débat mouvant, il est possible de rajouter un troisième avis « ne se prononce pas / sans avis » : les enfants peuvent se placer sur une ligne préalablement tracée entre les deux zones de la salle. De plus, il n’y a pas de bons ou mauvais arguments ni de bonnes ou mauvaises réponses, c’est un débat où chacun peut avoir sa propre opinion (d’où le choix de phrases volontairement polémiques) !

Avoir de trop grands objectifs de changements ne pourra pas inciter à les réaliser. Le meneur doit rester réaliste et doit accompagner la mise en œuvre des idées listées dans la deuxième partie de l’atelier.